Polaroid, de Jean Degottex (1983), est une œuvre picturale en douze dessins de format 25 x 30 cm (papier, acrylique et encre de Chine).
Le blog littéraire « du Tigre », Quand le Tigre lit est entièrement conçu en base douze.
« Le Tigre » a même théorisé cette manie en livrant quelques exemples :
http://www.quandletigrelit.fr/la-dodecaphilie/
Tim Burke, journaliste et ancien enseignant de la Théorie critique des médias, bien connu pour ses réalisations de Gif sportifs s’est marié le 12 décembre 2012.
Très occupé par son travail qui l’oblige à visionner en continu des douzaines d’événements sportifs par jour, il a toutefois décidé, avec sa femme Hurta, de s’octroyer un jour de congé mensuel, le 12 de chaque mois.
Lors de la performance intitulée dodécaRebours, Ph-L P énonce douze exemples différents pour définir ce qu’est un douze :
un élément de la vie courante
une information
un détail
un énoncé
une liste quelconque
une expression
un renseignement
une situation
un titre
une formule
un procédé
une indication
… comportant le mot douze dans son énoncé même ou dans ses propriétés.
Le tableau de Jean-Baptiste Greuze, L’Accordée de village (1761, Huile sur toile, H. 92 ; L. 117 cm) comporte douze personnages.
Denis Diderot commentera ce tableau en écrivant :
La composition m’en a paru très belle ; c’est la chose comme elle a dû se passer. Il y a douze figures ; chacune est à sa place, et fait ce qu’elle doit.
Le Château de Saint-Bernard au nord de Lyon, propose un système de parcours labyrinthique formé de douze petits jardins à thème :
jardin vert
jardin blanc
jardin rouge
jardin bleu
jardin jaune
jardin des sorcières (plantes toxiques et plantes noires)
jardin des petits fruits
une vigne
jardin des cucurbitacées
jardin des graminées
jardin aquatique
un labyrinthe d’arbres fruitiers
Les douze principes du bouddhisme :
Le salut par ses propres moyens est pour tout homme la tâche immédiate.
Quand un homme gît, blessé par une flèche empoisonnée, il n’en retarde pas l’extraction en demandant des détails sur l’homme qui l’a décochée, ni sur la forme de la flèche. I l y aura du temps pour le développement de compréhension de la doctrine pendant le parcours du chemin. En attendant, commencez dès aujourd’hui à affronter la vie telle qu’elle est, en ne vous instruisant jamais que par votre expérience personnelle.
Le premier fait de l’existence est la loi du changement ou de l’impermanence.
De l’atome à la montagne, d’une simple pensée à un empire, tout passe par le même cycle d’existence : la naissance, la croissance, le déclin et la mort. Seule la vie persiste et cherche sans cesse à se manifester sous des formes nouvelles. « La vie est un point, n’y construis pas ta maison… » La vie est un phénomène de mouvement et celui qui s’accroche à la forme, quelque splendide qu’elle paraisse, souffrira en résistant à ce courant.
La loi du changement s’applique également au concept de l’âme.
Dans l’individu, il n’y a pas de principe qui soit immortel et immuable. Seul « l’Innommé… l’Ultime Réalité ne change pas ; toutes les formes de la vie, y compris l’homme, sont des manifestations de cette réalité. » Pas plus que l’ampoule électrique ne possède la lumière, l’homme ne possède la lumière, l’homme ne possède la vie qui circule en lui.
L’univers est l’expression de la loi.
Tous les effets ont des causes, et le caractère de l’homme est la somme de ses pensées et de ses actes antérieurs. Le karma, qui signifie action-réaction, gouverne toute existence. L’homme est le seul ordonnateur de son entourage et de la façon d’y réagir, ainsi que de sa condition future et de son ultime destin. Par des pensées et une conduite bien dirigées, il peut purifier graduellement sa nature intérieure et ainsi, par une pleine connaissance de soi, parvenir à se libérer de la renaissance. Cette évolution demande de longues périodes de temps, comprenant vies après vies, sur cette terre. Mais finalement toute forme de vie atteindra l’Éveil.
La vie est indivisible quoique ses formes changeantes soient innombrables et périssables.
Il n’y a en réalité pas de mort, bien que toute forme doive mourir. La compréhension de l’unité de la vie éveille la compassion, un sentiment d’identité avec la vie sous d’autres formes. La compassion a été appelée « la loi suprême, l’éternelle harmonie » : celui qui trouble l’harmonie de la vie souffrira en conséquence et retardera son propre éveil.
La vie étant une, l’intérêt d’une de ses parties doit être celui du tout.
L’homme, dans son ignorance, croit qu’il peut lutter avec succès pour ses propres intérêts, et cette énergie mal dirigée de l’égoïsme produit la souffrance. Il apprend, par cette souffrance, à en réduire et finalement à en éliminer la cause.
Le Bouddha enseigna Quatre Nobles Vérités :
a) l’existence universelle de la souffrance
b) sa cause : le désir mal dirigé
c) son remède : l’élimination de la cause
d) le Sentier Octuple du développement personnel qui conduit à la fin de la souffrance.
Le sentier Octuple comporte :
(1) La compréhension juste.
(2) La pensée juste.
(3) La parole juste.
(4) L’action juste.
(5) Les moyens d’existence juste.
(6) L’effort juste.
(7) L’attention juste.
(8) La concentration juste : la maîtrise de l’esprit qui parvient à élever l’être au samadhi, ou la contemplation de la réalité, qui mène à l’Éveil total. Comme le bouddhisme est une façon de vivre, plutôt qu’une théorie de la vie, le parcours de ce sentier est indispensable pour la délivrance personnelle. « Cesse de faire le mal, apprends à faire le bien, purifie ton cœur : ceci est l’enseignement des Bouddhas.«
La réalité ne peut être décrite.
Un Dieu avec des attributs n’est pas la réalité finale. Mais le Bouddha, un être humain, devint le Tout-Éveillé. Le but de la vie est d’atteindre l’Éveil. Cet état de conscience, Nirvana, l’extinction des limites de la personnalité, peut être réalisé dès cette existence sur cette terre. Tout homme et toute autre forme de vie contiennent la possibilité d’Éveil. Le moyen pour y arriver, c’est de devenir ce que nous sommes. « Regarde en toi, tu es Bouddha.i> »
Entre l’Éveil potentiel et l’Éveil véritable se trouve le Chemin du juste milieu, la Voie Octuple qui mène « du désir à la paix« , un procédé de développement personnel entre les opposés, évitant les extrêmes. Le Bouddha parcourut cette voie jusqu’au bout et la seule foi requise par le Bouddhisme est la croyance raisonnable que là où a passé un guide, il nous est possible de marcher à notre tour. La voie doit être suivie par l’homme entier, non seulement par ce qu’il y a de meilleur en lui. Il faut que le cœur et l’intelligence soient développés ensemble. Le Bouddha était aussi bien le Tout-Compatissant que le Tout-Éveillé.
Le Bouddhisme attache une grande importance à la nécessité de la concentration intérieure et à la méditation qui, à la longue, conduisent au développement des facultés spirituelles. La vie subjective est aussi importante que l’accomplissement des tâches quotidiennes et des périodes de tranquillité sont indispensables pour l’activité intérieure et le bon équilibre de la vie. Le Bouddhiste doit être toujours attentif et calme, évitant l’attachement intellectuel et sentimental à la parade de l’illusion. Cette attitude, toujours renforcée de défense contre les événements qu’il sait avoir créés lui-même, l’aide à garder le contrôle de ses réactions.
Le Bouddha disait : « Travaillez avec diligence à votre propre salut.«
Le Bouddhisme ne connaît d’autre autorité pour la vérité que l’intuition individuelle et cette autorité n’existe que pour l’individu lui-même. Chaque homme subit les conséquences de ses propres actions et évolue par elles tandis qu’il aide son prochain à atteindre la même délivrance. La prière à Bouddha, ni à aucun Dieu, ne peut empêcher un effet de suivre sa cause. Les moines bouddhistes sont des maîtres et des modèles, mais en aucun sens des intermédiaires entre l’individu et la réalité. La plus complète tolérance est pratiquée envers toutes les religions et philosophies, car nul homme n’a le droit d’intervenir dans la marche de son prochain vers le but. Le bouddhiste n’est nullement pessimiste et ne cherche pas à s’évader de la réalité. Il ne nie pas l’existence de « Dieu« , ni de l’âme, quoiqu’il applique à ces termes sa propre interprétation. C’est au contraire une logique, une religion, une science spirituelle, un mode de vie raisonnable, pratique et qui embrasse tout. Depuis deux mille cinq cents ans, il a satisfait les besoins de près d’un tiers de l’humanité. Il attire l’occident parce qu’il n’a pas de dogmes et qu’il satisfait le cœur comme la raison ; qu’il insiste sur la confiance en soi, allié à la tolérance envers d’autres opinions ; qu’il embrasse la science, la religion, la philosophie, la psychologie, la morale et l’art, et considère l’homme comme seul créateur de sa vie présente et seul ordonnateur de sa destinée.
Les douze ville ont élu un candidat soutenu par le Front National aux élections municipales de 2014 :
Hénin-Beaumont dans le Pas-de-Calais
Béziers dans l’Hérault
7e secteur de Marseille
Hayange en Moselle
Fréjus dans le Var
Beaucaire dans le Gard
Villers-Cotterêts dans l’Aisne
Cogolin dans le Var
Le Pontet dans le Vaucluse
Le Luc dans le Var
Mantes-la-Ville dans les Yvelines
Camaret sur Aigues dans le Vaucluse
Le rapport de la commission parlementaire Guyard du 20/12/1995 dénombre en France 173 organisations sectaires principales (organisations-mères) accompagnées par une nébuleuse de plus de 800 satellites.
Elle classe les associations sectaires selon douze catégories, souvent conjuguées entre elles :
alternatifs
apocalyptiques et millénaristes
évangéliques et pseudo-catholiques
guérisseurs
néo-payens
nouvel âge
occultistes
orientalistes
psychanalytiques
sataniques
syncrétiques
ufologiques
La société Douze cycles commercialise des vélos équipés d’une remorque entre le guidon et la roue avant.
La société a été fondée par Thomas Coulbeaut le douze décembre 2012, ce qui explique son nom.
A Bruxelles, le Bus 12 est un bus spécial (par son tarif) entre les stations NATO et Brussels Airport.
Dans Le Rouge et le Noir, le marquis de La Mole organise un complot légitimiste et charge Julien Sorel, son secrétaire, de prendre des notes pendant la discussion :
« J’ai répondu de vous, je vais vous mener dans un salon où se réuniront douze personnes ; vous tiendrez note de ce que chacun dira. [… Julien…] compta douze personnes autour du tapis vert. »
Stendhal, Le Rouge et le Noir, IIe partie, chapitres 21 et 22.
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